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Les Landes comptent plusieurs
exemples et vestiges de fortifications de terre et de mottes castrales. Comme
ailleurs, la toponymie surabonde en camps dits de César, dénomination sans valeur historique, la plupart étant des ouvrages de la période des
ages du bronze ou du fer. A ces camps, il faut ajouter les multiples sites
dénommés Castra ou Castera et les lieux-dits
Castet, La Salle ou Gouarde, Motte, Mouta, et autres Pouy, autant de lieux qui
présentent des retranchements de terre. D’ailleurs, si l’on suit les auteurs
locaux du XIXe siècle, il n’y a pas un canton qui n’ait son camp, alors que
toutes ces structures bien artificielles ne sont pas
nécessairement anciennes
Certains sites sont attestés,
mais il reste, pour la plupart, à en déterminer la vraie nature. Or, sans
fouilles positives ou indices matériels de leur occupation, ils sont difficiles
à dater avec certitude puisque ils peuvent indifféremment remonter à l’époque protohistorique,
gallo-romaine, ou à l’époque du haut Moyen age, et parfois même plus tardifs.
Les retranchements ont pu d’ailleurs être réaménagés et réemployés au cours des
siècles successifs. Les mottes castrales peuvent, aux X et XIe siècles, avoir
succédé et utilisé plus ou moins une fortification antérieure
.Beaucoup de ces ouvrages de
terre, postes militaires défensifs, lieux de refuge, ou postes d’observation,
sont aujourd'hui réduits à l'état de traces plus ou moins repérables et
visibles. Les modestes sites de terrassements, sans vestiges de constructions,
sont souvent envahis par la végétation ou isolés dans la forêt, et n’ont donc
rien de très spectaculaire. De même, les vestiges de mottes castrales, considérés
comme gênants pour l’aménagement, le remembrement, et l’exploitation agricole
ou forestière, ont pu être arasés ou détruits. Pour les autres, les siècles ont
érodé progressivement les reliefs des remparts de terre et comblé les fossés. Il
n’en reste souvent que la survivance dans les indices toponymiques des noms de
lieux-dits. Le cadastre élaboré au début du XIXe siècle, permet parfois de les repérer, dans
la mesure où le découpage des parcelles se calque sur les accidents du terrain
qu’ils ont généré. La prospection aérienne peut aussi être utile, à partir de
la structure du paysage et des anomalies des sols ou des cultures.. Mais seules
des fouilles peuvent éventuellement permettre leur analyse et datation. Parfois
enfin ces ouvrages ne sont que le fruit d‘une tradition populaire, d’une
légende, ou d‘une illusion..
En voici un catalogue qui n’a pas
la prétention d’être exhaustif, avec le seul but de situer l’emplacement des
lieux qui ont été recensés, avant que le temps n’efface leurs dernières traces.
Mais ce qui suit, simple compilation de lectures, n’a aucune vocation archéologique qui relève de la compétence
des spécialistes
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Les camps constitués d’un espace
plus ou moins vaste, délimité par un rempart ou un fossé, parfois les deux,
apparaissent dès le néolithique bien que leur vocation défensive et militaire
ne soit pas nécessairement attestée; puisque il peut s’agir plus simplement
d'enclos liés au pastoralisme. Ils perdurent durant la protohistoire et la période
gallo-romaine principalement dans la vallée de l’Adour et le long des voies
romaines. Certains chercheurs les attribuent même à la période plus tardive de
Vascons et aux invasions barbares du VIe siècle
La motte de Castelnau-Tursan
La motte castrale est un ouvrage
de défense composée d'une importante élévation artificielle de terre rapportée
de forme circulaire, en forme de tronc de cône aux flancs pentus. A son sommet,
une plateforme était aménagée en fortin constitué d'une palissade et d'une tour
de guet en bois. La plupart du temps ce tertre est entouré d'un fossé. Au pied
de cette motte, on retrouve en général une basse-cour (baile, bielle, biolle), espace
délimité par une enceinte renfermant les bâtiments nécessaires à la vie du
château. Considérées comme des châteaux forts primitifs, les mottes castrales seraient
apparues entre la fin du Xe siècle et le début du XIe siècle. C’est autour
d’elles que s’est organisée localement, dans les zones rurales, la défense des
communautés de paysans contre les raids
normands, barbares, et sarrasins. L’émergence du pouvoir seigneurial, de la
féodalité, et l’occupation anglaise, favorisèrent leur généralisation puis leur
développement à partir du XIIe siècle. De refuges, les mottes devinrent
progressivement résidences seigneuriales, signes de l’autorité, la protections
d'un axe commercial ou économique et les moteurs de l'expansion des terroirs..
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LE PAYS D’ORTHE ET LA VALLEE DES GAVES
SORDE L’ABBAYE - Au sud-ouest de l’abbaye et de la bastide de
Sorde, à droite de la route vers Salies-de-Béarn, un long coteau se termine en
falaise dite du Pastou dominant la vallée du Gave d’Oloron. A l’extrémité occidentale,
une coupure transversale dénommée le Pas de Charlemagne partage cette falaise
en deux parties, face aux vestiges de la villa gallo-romaine de Barat-de-Vin.
On y a retrouvé les traces de deux camps retranchés. Situé à l’est de cette faille,
et au sommet de la falaise déjà occupée depuis les temps préhistoriques, se
trouve le vaste oppidum de Larroque dont les levées de terre et les fossés qui
l’isolent du reste du plateau sont encore partiellement visibles. A l’ouest,
l’oppidum du Baouch porte également une grande enceinte au sommet du coteau. Près
de là, sur un mamelon qui domine le Gave de Pau et l’ancien chemin dit de la Caussade, le camp
de la Redoute est un ensemble fortifié
occupé dès l’époque préhistorique puis gallo-romaine jusque au haut Moyen Age.
Il comporte une enceinte bordée de deux fossés larges de 10 mètres, avec, au
centre, une motte circulaire, et à l’ouest, une cour basse bordée d’un talus.
PEYREHORADE - Dans la partie la plus élevée du site des ruines du
château des vicomtes d’Orthe se trouve encore la motte primitive qui s'élevait
à l'origine à une quinzaine de mètres de hauteur et qui, dès le XIe siècle,
était surmontée d'une tour appelée "Tour d'En Garsie", dénomination
rappelant Garcie, son probable constructeur. Le château d’Aspremont a été
construit au XIIIe siècle sur une seconde motte.
A lire : R. BAVOILLOT – Note préliminaire à
l’étude du château d’Aspremont
LABATUT - Près du Vieux-Bourg, entre le Gave au sud et un ruisseau
au nord, une butte a été aménagée en oppidum en forme d’éperon barré datant
sans doute à l’âge du fer. Le long promontoire est muni d’un fossé à l’est et
d’un mur de terre d’un dénivelé de 18 mètres, et 13 mètres à l’ouest. Du
château médiéval de Lamothe qui a occupé le site ne subsiste que la cour basse
entourée d’un talus de plus de 3 mètres de haut, et un fossé de 5 à 6 mètres de
large.
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A lire : J-F. MASSIE – La camp de la motte de Labatut –Bull.
Société de Borda 1962.
CAUNEILLE - Près de l’église du Bourg-du-haut, on peut simplement
deviner les vestiges de la motte du château des vicomtes d’Orthe (l’un d’eux,
Louis-Garcie II y est mort en 1212) démantelé
en 1443 sur ordre de Charles VII et dont il ne reste rien. Au nord, un
camp retranché de type éperon barré est signalé au lieu-dit Castera, sur la
route de Pourtaou
OEYREGAVE - Situés sur le coteau dominant le Gave, et sur l'antique voie de Dax vers Pampelune, subsistent,
à Oeyre-Haut les restes d'épaisses murailles de terre et des anciens larges
fossés devenus chemins. L’extrémité du rempart est couronnée par un plateau appelé Lou Castet, qui devait supporter le
donjon. Tout à coté, le Bourg-Neuf porte également des traces de
fortifications.
SAINT-ETIENNE-D’ORTHE – Au milieu des barthes de l’Adour, au
sud-ouest du bourg, au lieu-dit Castera, les restes d’un tertre de 5 mètres de
haut et une longueur de fossés ont été
présumés les vestiges d’un castra gallo-romain.
HABAS - Située sur le tracé d’une ancienne voie romaine, la commune compte plusieurs enceintes telles que le Castra de La Salle du Bosc, qui par son nom serait plutôt médiéval,t et le castra de La Gouarde, au lieu-dit Sanguinada. A deux kilomètres de La Gouarde se trouve l’enceinte protohistorique dite de Puyoo.Le bourg même fut un castelum fortifié situé dont le château a été démoli en 1838, la butte de la Tucquère arasée, et les fossés comblés. Non loin de là, sur la commune de Misson, se trouve le camp de Moneigt ou Monein défendu par une pente abrupte et un vallum de 8 mètres de haut sur les autres cotés
LES VALLEES DES LUYS
BONNEGARDE - Situé sur la droite de la route
d’Amou vers Sault-de-Navailles, et en prenant route départementale 433,
ou directement depuis Amou par la départementale 346.le camp du Castera occupe
l’extrémité occidentale d’une colline boisée qui domine la plaine du Luy
de Béarn. C’est un promontoire naturel aménagé par des retranchements de terre
Le site est constitué d’un classique « éperon barré » d’un peu plus d’un
hectare coupé par un retranchement et, au sud-est de celui-ci, un vaste plateau
d'environ neuf hectares aménagé en « baille », basse cour extérieure défendue
par un système de talus et de fossés. Une sorte de chemin de ronde artificiel a
été aménagé à mi pente autour de ce « castrum » et du lieu qui a d’ailleurs
conservé le nom de « Las Biolles ».L’occupation de cet ancien camp retranché
antérieur à l’époque de l’occupation romaine se poursuivit naturellement à
l’époque féodale. L'ancien castrum fut ainsi restauré et aménagé. Il était déjà
protégé par un rempart de terre de presque 16 mètres de hauteur par rapport au
fossé (et plus de 10 mètres à l'intérieur). On fortifia alors, par des fossés
et talus, l'ensemble de la plate forme dite de la Biole qui se terminait par
un grand et double rempart rectiligne de presque 300 mètres. Et c’est sur cette
position située à la frontière du duché d'Aquitaine et de la vicomté de Béarn,
qu’Edouard 1er, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, créa une bastide fortifiée.
Il ne reste aujourd'hui rien de construit ; la petite bastide
a totalement disparu, et la maison forte du Castera qui servit de
résidence au roi Edouard III d’Angleterre durant l'hiver 1288-1289 aurait
été détruite au XVIIe siècle, remplacée plus récemment par une maison
bourgeoise. Les derniers vestiges de murailles ont été démolis au début du XXe
siècle. On peut seulement deviner les énormes terrassements et le profond fossé
séparant le castera de la plate forme de la Biole. Le dessin du site est
cependant bien décelable, même s'il est caché par la végétation et la forêt qui
l'ont recouvert.
A lire : Gal LARRIEU - Une bastide anglaise –Bonnegarde
– dans Mémoires de l'Académie des
sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse -1901
BONNUT - La crête qui porte l'église du quartier de Casteth se
termine par les traces d'un important système compliqué de talus et fossés
entourant une plate forme et une motte castrale des XIe ou XIIe siècle. Le lieu
est nommé le Tarruc de Montargou. Un autre site est signalé au lieu-dit
Castera.
AMOU – On y trouve le camp de La Gouarde situé sur le plateau
parallèle à la route d’Amou à Castel-Sarrazin, à environ trois kilomètres du
village, près de la ferme Cazalot. De forme ovoïde, il est long d’environ 100 mètres et large de 70 mètres. Une petite motte en tronc de cône s’élève à son
extrémité est, en dehors du fossé.
CASTELNAU-CHALOSSE - A un kilomètre au sud du village, au sommet de
l’imposant coteau de Castet, ou Tuc de la Motte, dominant la vallée du Luy,
subsistent les vestiges de la motte féodale, fossés et talus, ayant supporté un
château qui aurait été rasé au XVIe siècle lors des guerres de religion.
CASTEL-SARRASIN - A l’extrémité du hameau du Vieux bourg, se
trouvent les restes du Casteit, une motte de 7 à 8 mètres de haut et 10 mètres
de coté à son sommet, vestiges du château pris en 1254 par Édouard Ier
d’Angleterre. Le bourg lui-même est sans doute établi sur un ancien
castra gallo-romain de forme elliptique effacé par le village qui l’occupe. On
y retrouve les lieux nommés Lagouarde, Bielé ou Baylet.
SORT-EN-CHALOSSE – Un petit Castet, se situe à gauche de la route
qui descend vers le Luy. Il n’en reste que la trace de fosses, la motte ayant
été arasée. Le grand Castet, à droite, est le plus fortifié et mieux conservé. A son
angle sud ouest, la motte est isolée par un fossé. Des substructions indiquent
l’existence d’une tour maçonnée, résidence des seigneurs de Sort
MOMUY - Située au sommet d’une colline au sud-ouest du village,
l’ancienne motte castrale sert d’assise au château actuel, du XVIe siècle. Les
traces d’une enceinte protohistoriques avec levée de terre arasée et fossés
comblés sont également signalées en un lieu-dit Galorp.
SAINT-PANDELON – Le site en rebord d’un coteau abrupt et isolé du
plateau dominant la rive sud du Luy, fut successivement un camp fortifie de
l’époque protohistorique, puis
oppidum à double rempart et fossé, château
élevé sur une motte à l'intérieur
de l'enceinte et forteresse du XIVe siècle transformée au XVIe siècle pour
devenir le château des évêques de Dax. Le
château actuel est encore entouré vers le plateau des restes d’une double
couronne de douves.
A lire : J. SUBES – Le
château des évêques d’Acqs à Saint-Pandelon - dans Bull. Société de Borda 2002 - et J-F MASSIE - Le château des évêques de Dax à Saint-Pandelon – dans Bull. Société de
Borda 1972
GAUJACQ - A deux kilomètres au sud ouest du village, au sommet du
Pouy ou colline dominant la vallée du Luy, il ne reste rien des anciens
ouvrages du site occupé depuis l’époque protohistorique et devenu castrum
romain. Sur le site réaménagé subsistent cependant quelques vestiges des
murailles d l’enceinte de la citadelle féodale rasée pendant les guerres de la
Fronde. La partie la plus importante qui
se prolonge sur environ 200 mètres est constituée d’un mur de 8 à 10 mètres de
haut au sud du château actuel du XVIIe siècle.
A l’extrémité sud du plateau, un large et profond fossé rectiligne sur
environ 30 mètres semble être le vestige des anciennes douves. Malheureusement
la végétation rend invisible une grande partie des ouvrages et cache les
parties les plus anciennes du promontoire.
empreinte de l'enceinte de Gaujacq
LA CHALOSSE ET L’AURIBAT
GAMARDE - Situé au bord de la route départementale n° 107 entre
Louer et Gamarde, le vaste camp du Castera, dit aussi camp de Crassus, est isolé
à l’extrémité d’une hauteur dominant le Louts d’environ 60 mètres. L’ouest
protégé par la pente vers la rivière, les parties nord et sud sont défendues
par des parapets et des ravins de 20 mètres. Du coté du plateau, la défense est
assurée par la largeur des fossés et la hauteur des tertres. Le rempart démoli
sur le coté nord-est, a été coupé en son milieu par une tranchée permettant
d’accéder à la métairie de Castera installée là. A 200m une petite gouarde
formée par une gorge semi circulaire assez profonde entourant un petit plateau
sur lequel s’élève la métairie dite de Gouardère.
DOAZIT - Situé à 700 m au sud-ouest du bourg, le quartier et
l’église du Mus sont au centre d’un vaste ensemble de fortifications de terre
s’étendant sur six hectares, On y distingue les talus abrupts et terrassements
des remparts d’une double enceinte circulaire datant de l'époque protohistorique,
et certainement occupé et utilisé aux périodes suivantes. Cependant une partie
des ouvrages a été détruite par les chemins ou les besoins de l’agriculture.
A lire : J-F MASSIE - Le
camp du Mus à Doazit– dans Bull. Société de Borda 1969.
Au bourg de Doazit, le Tarré ne
présente que son mamelon, derrière l’église, à l'extrémité du promontoire sur
lequel est édifié le village, dont il est séparé par un fossé. Cette motte,
dont la plate forme du sommet mesure de 30 à 35 mètres de large, surplombe le
bourg de 10 mètres et la vallée de 50 mètres.
SAINT-AUBIN - Située à l’extrémité du hameau de Poyaller, une motte
d'une dizaine de mètres de hauteur, au sommet d'un mamelon isolé, domine de 95
mètres les vallées du Louts et de la Gouaougue. L'entrée dans la basse cour du
château se fait par une rampe en montée légère où l'on peut remarquer les
vestiges de l'emplacement du fossé encore aujourd'hui franchi par une
passerelle en bois. Sur la plate-forme de 27 à 30 mètres de coté, il reste de
la forteresse du XIIIe siècle que la carcasse de son l'imposante tour maîtresse. La tour et le sol
de la parcelle castrale d'assiette du château ont été inscrits au titre des
Monuments Historiques le 20 septembre 1996.
A lire : J. de CAUNA - La tour de Poyaler et la baronnie de Mugron
– dans Bull. Société de Borda 1995.
plan de situation d'après le cadastre du XIXe siècle
plan de situation d'après le cadastre du XIXe siècle
CAUPENNE - A quelques kilomètres au sud du château actuel du bourg
de Caupenne, peu après l’intersection des routes départementale n°158 et n°
2 ; sur la droite, au lieu-dit Castet-Bielle, sont les vestiges de la
motte du château primitif de seigneurs de Caupenne
LARBEY – Quelques traces dégradées d’une enceinte rectangulaire de 55
mètres de long et large de 22 mètres, dite camp romain de Cam-de-Lous se
trouvent à l’extrême ouest de la
commune, sur le sommet du coteau qui domine le Louts..
POYARTIN – A 1,5 kms au nord-ouest du
bourg, au lieu-dit Pouy-le-Haut, se trouvent des vestiges de fortifications dites
gallo-romaines.
AUDIGNON – Au milieu d’un camp ovale, dit Lassalle, est un espace plus saillant de 20 mètres de diamètre et
entouré d’un fossé qui semble constituer une motte castrale.
ESTIBEAUX - A coté de l’église, une motte castrale constitue le
centre autour duquel s’est développé le village. D’une hauteur de 15 mètres et
20 mètres de diamètre au sommet qu’on peut atteindre par un chemin, elle a été
en partie arasée à l’occasion de la construction des arènes.
POUILLON - L’enceinte à remparts de terre et fossés du Castet qui
renferme une petite bourgade et une chapelle, est située à l’est du village de Pouillon par
la route départementale n° 61
Dominant le bourg de Pouillon, le
château actuel de Lamothe repose sur une éminence en terre qui semble bien
avoir été aménagée de main d’homme et constituer une motte qui se serait
ajoutée à la colline naturelle.
CLERMONT - Là forteresse des barons de Clermont sans doute édifiée
sur le site d'un ancien castrum romain
était située à l'extrémité d’une enceinte faisant face à l’église et coupée
de celle-ci par un ravin.. Edouard Ier
réquisitionna le château en 1254 pour la durée de la guerre, puis le restitua
au vicomte de Tartas.
LOUER – A quelques centaine de mètres à l’est du bourg, le lieu-dit
la Citadelle est constitué d’un vaste terrain boisé en amphithéâtre vers le sud
et le Louts, dont un coté coupé a pan droit peut avoir 15 mètres de haut. La cour
basse est protégée sur deux cotés par un ruisseau coulant dans le fossé. Un
sentier tournant mène sur le plateau de la motte d’une circonférence de plus de
50m. Un second fossé défend la base de la motte, berceau des Baylenx, seigneurs
de Poyanne.
MUGRON – Au bout d’un
promontoire dominant l’Adour, le site de Pé-de-Peyran supporte une plate-forme
carrée vestige d’un poste qui devait commander le port. situé en contrebas
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De multiples restes de retranchements et fortifications de terre, souvent couronnés d’une motte, ont été signalés partout en Chalosse. On peut ainsi citer :
Le lieu-dit La Gouarde à l’extrême
ouest de la commune de Gaas qui présente des reste de retranchements, fossés,
et motte – Le castra de Castillon au sud du bourg de Brassempouy sur une crête
en éperon dominant la vallée du Luy – Le Camgrand au quartier de Lissandre à
Hagetmau – Le castra de Serres-Gaston – Le Casteron à Lourquen – Le camp
rectangulaire de Biré-Castets, appelé
camp de César, et le site de Castera à Hinx, ou était érigé un château féodal
dont il ne reste que les fossés autour du château actuel – Les camp de Las
Coustes et Pouy-le-Moulia à Baigts. …
Plusieurs églises ont été bâties
sur la plate-forme d’une ancienne motte castrale, comme l’église primitive de
Morganx, celle de Lacrabe, et elle de Baigts où l’on devine la trace de trois
fossés concentriques. Parfois ce sont les arènes, comme a Montaut ou Horsarrieu
Enfin, le Pouy de Montsoué, point
culminant de la Chalosse qui présente à son sommet une plate-forme circulaire d’un diamètre
d’environ 60 mètres entourée d’un fossé, semble avoir été un poste
d’observation. Pas loin, à 1 km au sud-ouest du bourg, sont signalées les
traces d’un camp protohistorique arasé, au lieu-dit Patrille.
LE TURSAN
SAMADET
– Le camp de La Mothe est situé à environ 1 km au sud du village, sur la rive
gauche du Gabas, sur un éperon à l'extrémité d'un mamelon boisé entouré de
profonds ravins. Il s’étend sur plus de deux hectares entourés d'énormes talus
et fossés. Au nord une porte ou tranchée large d’environ 6 mètres et d’une
profondeur de 6 à 7 mètres coupe le rempart pour pénétrer dans le camp par une
pente régulière. Une motte sans doute postérieure, en tronc de cône, à l'angle
nord ouest, domine l’intérieur du camp de 6 à 7 mères, et l’extérieur de 20
mètres de ravin. Le sommet de cette motte comporte une plateforme large de 10
mètres elle-même ceinte d’un talus. A l’extrémité
ouest du camp, et séparé de lui par un fossé, est un autre petit ouvrage
défensif. Une description très détaillée, ...même trop, en a été faite dans un article
de M Marcellin de Juncarot dans le bulletin de la Société de Borda en 1900.
A lire : J-F MASSIE – Le camp et la
motte de Samadet – dans Bull. Société de Borda -1961
CASTELNAU-TURSAN - Le Tuc de Castelnau constitue un exemple type de
butte d’environ 10 mètres de haut, entourée de la vaste plate-forme de cour
basse, de 10 à 25 mètres de diamètre. Au sommet s’élevait autrefois le château
des puissants barons de Castelnau abandonné en 1635. Déjà ruiné au XVIIIe
siècle les restes du château vendus
comme bien national ont été démolis en 1847 pour en récupérer les pierres.
Aujourd’hui, il ne subsiste de la construction quelques blocs de pierre et
restes de murs, vestiges de l’ancien donjon.
SARRAZIET - Au centre du bourg, dans le parc d'un nouveau château
de la fin du XVIIIe siècle, une motte de 5 mètres de haut, enfouie sous la
végétation, supporte encore les dernières ruines du donjon d'un château féodal,
siège d’une ancienne petite
baronnie, dominant la rivière du Bas.
Dans la même région ont été signalés les camps rectangulaires de Peyre et du Casterot de Sarron , le castra de Saint-Loubouer, et le Casterot de La Salle situé au sommet de la colline qui domine la rive gauche du Gabas à 1,5 km au sud du village d’Eyre-Moncube. Enfin, Bats, Vielle-Tursan, Pimbo, comportent une motte à l’extrémité du bourg.
MIRAMONT-SENSACQ – Le bourg de Miramont se situe en contrebas de La
Vielle installée sur un éperon et entourée de fossés et dans laquelle se
trouvait une motte castrale détruite au XIXe siècle.
Aspect de Miramont d’après le cadastre du
XIXe siècle
LA VALLEE DE L’ADOUR
AIRE-SUR-ADOUR - La ville d’Aire qui fut la capitale du peuple des
Tarusates avant de devenir le Vicus Julli romain puis une capitale wisighote,
était protégée par plusieurs camps retranchés sur les deux collines qui
dominent la ville. Ils ont modestement été nommés par la tradition Camp de César et Camp de Pompée. A l’est de
la ville, sur un mamelon du bois de Casemont, en face de l’embouchure du Lées,
se trouve une enceinte circulaire de 30 mètres de circonférence, sur un
plateau, avec terrasses et fossés de 6 à 7 mètres de largeur. Au sud-est, près
de la métairie du Castera, presque à l’extrémité d’un coteau dominant le vallon
des Arribous se trouve un second ouvrage moins important. Il est constitué
d’une butte allongée de 10 mètres d’élévation, ayant au sommet 80 mètres de
long sur une largeur de 10 mètres. Vers le sud, la butte est séparée du plateau
par un fossé de 10 mètres de largeur, alors que le nord est défendu par la
pente raide de la colline.
Le Castéra d’Aire
(photo F. Didierjean)
A l’ouest, sur un mamelon près de
la métairie de la Clavère, le camp de la Tucolle de Mireloup, est constitué
d’une redoute elliptique de 50 mètres sur 40 mètres établie en arrière de la
pointe du plateau qui domine le cours du Brousaou. Le camp est entouré d’un parapet
de 6 à 7 mètres d’épaisseur au sommet, précédé d’un fossé peu profond de 6 à 7 mètres de largeur sauf au
nord protégé par la pente raide Ce fut une position française lors de la
bataille du 2 mars 1814 contre les troupes de Wellington.
RENUNG – La motte
de Capdeville située dans le village
dans un parc à gauche de la rue principale avec des restes de l'ancien château du XIIIe
siècle.
DUHORT-BACHEN - Situé sur la crête du coteau allongé entre la
plaine de l‘Adour et le ruisseau de Lourdeu, sur la route menant à Cazères,
près du hameau de Lahourtigue, se trouve un camp de 400 x 250 mètres
limité par un ravin sur trois cotés
et séparé du plateau par un talus de 5 ou 6 mètres de haut. A presque 2 kms de
là, vers l’est, se trouve la métairie de Castéra
Sur une position élevée et très
forte, on peut aussi voir les restes des fossés qui entouraient le castrum de
la Castelle. Enfin, à 1,5 km à l’est du
village, il ne reste de la motte de l’ancien château du Lau aujourd’hui
détruite que le tracé du fossé mis en eau, à l’arrière nord du château actuel
reconstruit au XVe siècle.
A Bachen, un site castral sur un
plateau dominant l’Adour, est occupé par la maison noble actuelle
LARRIVIERE-SAINT-SAVIN - Tout au bord du plateau, comme un
promontoire escarpé au-dessus de l'Adour, les vestiges d’un camp dit romain ou
de Thun, comportent trois grands tertres et un très vaste enclos enherbé,
presque rectangulaire, entouré de bois, cependant remanié par les travaux
agricoles. Il en reste d’importants retranchements, notamment du coté sud où
sont de grands remparts et fossés profonds. Ce camp est, à l'est, séparé du
plateau par un large fossé. Son entrée au sud-ouest est défendue par une butte
élevée en cône tronqué, séparée par un profond ravin.
BORDERES-LAMENSANS - Motte et enclos ovale du lieu-dit Bourbon au quartier
et chapelle de Lamensans, désignés par le toponyme de La Tucolle. C'est au
XIIe siècle que l'on trouve les premières traces d'une seigneurie et de l’édification
d’un castelnau avec sa motte.
SAINT-SEVER - Sur l’esplanade actuelle de Morlanne, située en avant de la ville et séparée d'elle par la route départementale qui y conduit, il ne reste aucune trace visible de l’oppidum et du Castrum Cæsaris, ni de son palais du Palestrion, qui dominaient d’une centaine de mètres la vallée de l’ Adour La partie sud de cette butte entourée par des fossés naturels fut par la suite occupée par un château féodal démoli vers la fin du XVIIIe siècle. Le site est actuellement occupé par les arènes et des habitations qui cachent deux anciennes mottes castrales qui en contrôlaient l’accès par le par le chemin de la côte dite de Brille.
A deux kilomètres au sud de
Saint-Sever, se trouve le camp du Castera situé au haut d'une colline qui
domine la rive gauche du Gabas au dessus du Moulin Neuf. De forme ovale et
circonscrit par un fossé, il comporte en son centre un espace plus saillant
également entouré de fossés, et près de l’extrémité orientale du plateau deux
autres redoutes plus petites et proches l’une de l’autre qui les ont fait
nommer les Casterots
MONTGAILLARD - Plusieurs camps retranchés ont été signalés sur les
collines qui dominent la rivière du Bahus. Le camp de Castel-Peyroux est situé à l’extrémité orientale de la lande
dite Bois de Dessus, sur la droite du chemin qui conduit au moulin de la Bache.
Les camps du Castéra et de Peyron se
trouvent sur la même colline, et celui d’Hortaban sur la rive gauche. Le long
du chemin dit du Castera se trouvent les
vestiges de la motte féodale de Maouregard
enfouis sous la végétation.
NERBIS - Perchés à l'extrémité d'un plateau
dominant la rive gauche l'Adour, le petit bourg et son église sont installés au
centre d'un camp, dit du Muy, protégé de trois cotés par une pente naturelle
abrupte .Cette enceinte datée de l'age du bronze constituait un oppidum, dit camp
du Muy renforcé et fortifié au cours du Ve siècle par un fossé doublé d'un
rempart de terre situé au sud-est non protégé naturellement pour former une
éperon barré.
Ce rempart, aujourd'hui enseveli sous la végétation, court
sur 45 mètres avec une hauteur moyenne intérieure de 8 mètres, et beaucoup plus
depuis le fond du fossé. En avant se trouve une plate-forme elle-même barrée
par un second rempart ou talus.
L'existence de cette fortification est confirmée, en 1008, par le qualificatif de Nerbis castello, devenu Nerbis-Castets.
L'existence de cette fortification est confirmée, en 1008, par le qualificatif de Nerbis castello, devenu Nerbis-Castets.
A lire : J-F MASSIE - Le camp de Nerbis -dans Bull. Société de
Borda – 1969.
AUTOUR DE DAX - Près du
lieu-dit La Crouzade, carrefour de voies romaine, à Narrosse, se trouve
l’enceinte protohistorique ovale des Castras d’Arles située en bordure d’un
plateau et entre deux ruisseaux. Un fossé de 5 mètres de large et 3 mètres de
profondeur la sépare du plateau. Des restes de murs y existaient encore en 1967.
A Saint-Paul-lès-Dax, la motte d’Ardy est située près du ruisseau du Rancès.
Elle s’élève à 8 mètres de hauteur pour un diamètre de 40 a la base et 15 mètres au sommet., entourée
d’un fossé de 7 mètres de large.
D’autres multiples camps ont été
signalés au XIXe siècle, tels que ceux de Mirepech à Saint-Paul, le Castera à
Candresse, Les Tucs, Lesmotes, Castetbielh, Bignès Cap de la Roque à Tercis et
son Mur de César au dessus de l’Adour,
Saubusse, Cambran, Rivière …la motte de Loustau à Mees, celle de
Montbrun à Angoumé
SAINT-LON LES MINES - Entre la route départementale n°33 et le
ruisseau d’Artiguenave, aux lieux-dits Grand et Petit Cazenave, on remarque les
traces d’une motte de 5 mètres de haut enfouies dans la végétation
ORIST - Un tertre circulaire, aujourd’hui boisé, est situé près de
la caverie de Villemayan construite dans sa cour basse, à 1 km au sud-ouest du
bourg. Cette motte a près de 6 mètres de hauteur pour un diamètre a la base de
8 mètres. Il ne reste que la trace des fossés comblés. De même, au lieu-dit
Puyo, à 300 mètres à l’est de l’église d’Orist, on peut deviner le dessin du
tracé des fossés comblés d’une motte détruite.
SOUPROSSE – Face a l’église, au fond du parc d’une vieille
résidence des abbés de Saint-Sever se trouvent les restes d’un
ensemble fortifié protohistorique
circulaire.
AUDON – Le monticule nommé le Tuc de Morian, près du confluent de
l'Adour et de la Midouze, pourrait être plus qu’une motte, un reste de
campement gaulois. La carte de Cassini fait figurer à cet emplacement qu'il
nomme Moxlan, une structure circulaire. Voir bull Borda 1906. D’ailleurs Audon
aurait la racine celte dun/dunum, colline fortifiée.
BEGAAR - Camp romain à Camp-de-Bas de type curvilinéaire et se
rapproche par conséquent de celui de Beylongue et de nombreux autres du
département
SAINT-PIERRE DE LIER
- Un affaissement circulaire au milieu d’un champ au milieu des barthes de
la rive gauche de l’Adour, vis-à-vis du bois de Bégaar, indique les anciens
fossés du château seigneurial de Pouy.
ANGOUME - La motte de Montbrun à l’ouest de l’ancienne église, d’une hauteur de 9
mètres, sur un plateau de 10m x 20m.
LA DOUZE ET LES LANDES D’ARMAGNAC
LABRIT - A 700 mètres au
sud-ouest du village, au lieu-dit Les Rocs, devenu Albret, subsistent les traces
du « château de terre » composé d'un ensemble de terrassements, fossés et d’une
vaste basse-cour, qui constituent l'un des rares vestiges de motte castrale du
Moyen-Age en Aquitaine. On peut encore y deviner la motte, les remparts de
terre qui ont été dégagés et mis en valeur, ainsi que les fossés remis en eau. Une
vaste plate-forme de presque 4 hectares (à voir), formant la basse-cour,
délimitée par une enceinte de 800 mètres de périmètre dotée d’un fossé
extérieur sec. A l’intérieur, deux levées de terre talutées sont séparées par
un profond fossé mis en eau. Le coté sud de la fortification était complété par
une forte motte tronconique haute de sept mètres, isolée de la basse cour par
l’anneau du fossé intérieur.
Les ouvrages de terre visibles ont été attribués au début du XIIe siècle. Dans le secteur oriental de la cour et sur la partie contiguë de l'enceinte la forme des terrassements et fondations témoignent de l’emplacement d’un château de pierre édifié au début du XIVe siècle.
Le site a été classé
Monument historique le 27 décembre 1990.
Plan du site extrait des travaux de Yan LABORIE
Plan du site extrait des travaux de Yan LABORIE
A lire : Y. LABORIE - Le
château des Albret à Labrit (Landes) - dans Revue Archéologie du Midi Médiéval -2006)
CACHEN - Au Grand Cachen, au nord-est du bourg, l'ancien cadastre
mentionne le lieu de Las Motes où se trouvent les restes d’un ensemble fortifié
dont les ouvrages subsistent en conservant leurs fossés et le talus qui les
entoure.
A lire : J-M FRITZ et E.
GLIZE - L'ensemble
de fortifications de terre du Grand Cachen – dans Bull Société de Borda 1998.
SARBAZAN – A l’est du bourg, vers la Douze, au lieu-dit Picard, on
distingue encore les traces de deux mottes castrales. Hautes d’environ 10
mètres et d’un diamètre de 20 à 30 mètres, elles étaient défendues par un large
fossé et un rempart de terre en demi-cercle de 3 mètres de haut
A lire : J-M.
FRITZ – Les mottes de Castaillon à Sarbazan –
dans Bull. Association landaise
de recherche et de sauvegarde 1999
SAINT-JULIEN D'ARMAGNAC - L’église du bourg est posée au centre de la
motte circulaire d’un ancien château dont le double alignement des fossés
disparus a laissé son empreinte.
SAINT-JUSTIN
Au lieu-dit Castera, à l’extrémité
sud-est de la ville, l’ancien cadastre conserve la trace et la forme
caractéristique d'une motte dont les vestiges portent aujourd’hui une maison.
Près de là, on peut chercher ce
qui reste de l’enceinte de la petite bastide d’Arouille détruite par le Prince
Noir en 1355.
VIELLE SOUBIRAN - Situé à 1 km au nord du bourg, près de la ferme
de Loustalot, il reste un tertre, dit la motte romaine, entouré d’un fossé
d’une dizaine de mètres de hauteur et 50 mètres de circonférence.
SAINT-GOR – Au
sud du bourg, au lieu-dit Lassalle
d’après le cadastre du XIXe siècle
CASTENDET - Situé au lieu-dit La Salle, à 300 mètres de l’église, le
site forme un vallum presque carré aux bords arrondis, de 140 mètres d coté, et
de 5 mètres de hauteur, avec des fossés de 6 mètres de largeur. La motte, dite
Mouta de La Salle, de 8 mètres
d’élévation est située à l’angle sud, sur un plateau de 20 mètres x 15, entouré de
fossés profonds de 7 mètres de large, aujourd’hui comblés. La basse-cour a été démantelée.
GABARRET - Il ne reste rien du camp dit romain signalé à la fin du
XIXe siècle au lieudit Bourneau. Il ne reste pas plus de la forteresse dite de
la Tourasse et de la motte circulaire d’environ 40 mètres de diamètre et de 5
mètres de haut au sud de l’ancienne enceinte urbaine, sinon le dessin au sol.
CAMP DE LUSSOLE A LOSSE
Vestiges d’un camp romain
LE MARSAN, LES VALLEES DE LA MIDOUZE ET DU MIDOU
PERQUIE - A
l'ouest du château de Ravignan l'ancien cadastre a conservé le parcellaire
correspondant a l'emprise d un vaste castrum comprenant un enclos et deux
mottes dont restent peu de vestiges. (motte de Rimblès)
HONTANX – La maison forte dite château d’Aon est édifiée sur une
motte artificielle, au bord d'une petite élévation naturelle La première mention connue du castrum et de
la motte est l'hommage qui en est rendu en 1279 au roi par son seigneur, qui la
tenait du vicomte de Béarn et de Marsan, Gaston VII de Moncade. Plus tard, le
modeste château primitif fut remplacé par la massive construction rectangulaire
que l’on voit aujourd’hui, bien que transformée.Le sol et le sous-sol de la
motte castrale ont été inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments
historiques le 29 février 1988.
BAS-MAUCO – L’important retranchement du Castet-Charlat, se trouve dans
un site boisé sauvage et isolé. A l’extrémité d’une lande coupée par de gros
ruisseaux, on voit la masse imposante d’un mamelon de forme elliptique, restes
d’une enceinte de 70 mètres sur 60 dont les retranchements vallum et fossés ont a peu
près disparu. Tout près se trouve le quartier nommé Populot qui semble indiquer
l'occupation du lieu, par ailleurs attestée par la découverte d’armes antiques, cuirasse, éperons, etc…
SAINT-GEIN – L’une des deux mottes citées dans un acte de paréage
de 1280, mais disparues, pourrait être à l’emplacement du château actuel de
Luzan à l’extrémité de la bastide
LUCBARDEZ-ET-BARGUES -Une empreinte de motte et fossés à Bargus, au lieu-dit Parguet, au confluent de la Douze et d'un ruisseau.
GAILLERES - Au sud-ouest du bourg, dans le vieux quartier de Ricaou, plusieurs tertres témoignent d'une présence gallo-romaine. Le tuc de Ricau serait le vestige d'une motte castrale que semble confirmer le lieu-dit Lassalle à proximité. Motte de Castets.
GAILLERES - Au sud-ouest du bourg, dans le vieux quartier de Ricaou, plusieurs tertres témoignent d'une présence gallo-romaine. Le tuc de Ricau serait le vestige d'une motte castrale que semble confirmer le lieu-dit Lassalle à proximité. Motte de Castets.
MAILLERES - Entre les lieux-dits Chicot et Marsaou, restent les traces d'un camp
circulaire d’environ 120 mètres de diamètre entouré d’un rempart, et d'une motte..
ARTASSENX - Le site de la Mouta d'Artassenx fut considéré par Dompnier de Sauviac (Chroniques de Dax-
1873) comme l'ouvrage le plus complet et le mieux conservé de camp romain. A l'intérieur, une motte de
10 mètres de haut s‘élève à l’angle sud ouest d'une enceinte de 50 mètres de
coté dont elle est séparée par un fossé. Les lieux démantelés sont occupés aujourd'hui par un château récent et un élevage de chevaux.
SAINT-PIERRE DU MONT
Castera de Saint-Genès, au lieudit Saint-Louis, avec deux
tertres et un enclos
SAINT AVIT - Des vestiges d’une enceinte à parapet de terre on été signalés à 200 mètres au nord du confluent de la Douze et du Roumat, formant un éperon barré par un
fossé large de 15 mètres devant un talus de 20 mètre de largeur.
CARCARES-SAINTE-CROIX - A proximité et à l’est de l’église du
hameau de Sainte-Croix, un ancien camp protohistorique surplombant la vallée de
la Midouze à été réaménagé pendant la période médiévale avec l’édification
d’une imposante motte de trente mètres de diamètre, siège d’une baronnie. Cette
motte est aujourd'hui recouverte par les arbres et la végétation qui la
dissimulent et l'étouffent. Un château y est mentionné pour la première fois en
1225, surveillant le Port d'Orion qui se trouvait à 700 mètres en amont.Le camp
lui-même surplombe la vallée de la Midouze et s’étend sur 200 mètres de long et
100 de large. Dans la partie sud, le talus domine de plus de 10 mètres le fond
du fossé alors que le coté nord est bordé d’un abrupt d’une hauteur comprise
entre 20 et 30 mètres.
A lire : J-F.MASSIE - Le camp et la motte de Sainte-Croix - Bull.
Soc. Borda, Dax 1965.
C. DE CHAUTON, J-F.MASSIE, X. PETITCOL -
Sainte-Croix, Le camp et la motte. La seigneurie et ses barons. La paire de
landiers, Bull. Soc. Borda, Dax, 1965.
MEILHAN – Un ancien château de terre et sa motte du Castera était
situé sur la parcelle nommée Seignou (seigneur, en gascon) du plan cadastral
napoléonien, à l’extrémité du bourg. Au nord du village, un lieu-dit La Gouarde,
au bord du ruisseau de même nom, laisse supposer l’existence d’un autre
retranchement ou camps protohistorique.
BOUGUE- Au nord du village, le site du plateau et lieu-dit Castets qui
surplombe d'une soixantaine de mètres la confluence du Ludon et du Midou, présente un ensemble de réseaux défensifs comprenant deux ouvrages de terre
et plusieurs mottes intégrées. Il pourrait remonter à l'époque protohistorique,
mais les fouilles archéologiques ont également permis de mettre à jour des
vestiges du moyen âge. Le plateau est défendu sur les trois côtés par des
falaises escarpées qui dominent le Midou et par un fossé profond et large d'une
dizaine de mètres.
A l’est de l’éperon qui domine le
Midou de 40 mètres, près du lieu-dit Castet-Crabe, une grande enceinte comporte
une plateforme de 90 mètres de long sur 45 mètres de large. Haute de plus de 10
mètres, elle est entourée d'une levée de terre atteignant 4 à 5 mètres de
hauteur par endroits. Du côté ouest, au confluent du Ludon et de l’Imac, un
petit ouvrage de terre haut de 10 mètres, avec une plateforme entourée d'un
fossé en partie comblé par le chemin d’accès au plateau. Ce poste avancé protégeant la pointe de
l'éperon. Est un enclos ovulaire en partie conservé et encore bordé d'une levée
de terre. Les sondages y ont livré du matériel protohistorique, gallo-romain et
médiéval des XIe et XIIe siècles. L’implantation d’une bastide y est évoquée en
1275. Le site a été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1997
Au sud du village, subsistent las
traces des mottes de Meignos, Pellé, Rigoulet, Lespalière, et au nordn celle de
la maison forte d’Agos, plateforme au confluent du Midou et d'un ruisseau.
A lire : P. GARDES - L'Eperon barré et les mottes médiévales du
site de Castet (Bougue, Landes) : note préliminaire / / [s. d.]
Ouvrages de terre (mottes et enceintes) répertoriées en vicomte de Marsan
extrait de Jeanne-Marie Fritz - Inventaire des ouvrages de terre en Marsan
dans Archéologie du Midi médiéval 2006 - suppl n°4 pp 113-126
( 43 sites ont été recensés et localisés)
LA VALLEE DU BEZ ET LE BRASSENX
ARENGOSSE -Le camp de Bezaudun, à environ 2,5 kms au Sud du village
par la route vers Villenave, comporte plusieurs systèmes de défense sur les
hauteurs boisées qui dominent la vallée du Bez. Il révèle d'importants ouvrages
de terre utilisant le relief naturel de la bordure du plateau, et plusieurs
plates-formes disposées au nord et à l’ouest de la métairie de Mouréou, ainsi qu’une
levée de terre plus l’ouest. Une première motte fossoyée, dite La Motte
Vieille, est située à la confluence de deux ruisseaux, et une seconde, dite Tuc
de Mouréou, à l'extrémité d'un plateau aménagé près de Mouréou. Les objets et
matériaux découverts lors des prospections et sondages y attestent une
occupation depuis l'époque de l'age du bronze et de l'époque antique jusqu'à la
fin du moyen age. Un autre camp est signalé au lieu-dit
Laraillet.
BEYLONGUE - Le camp du Tuc de Berny situé au lieu-dit Le Borgne, à environ 700 mètres au nord de la commune, est nommé camp romain . De forme ovale, mesurant 169 mètres sur 130 il est entouré d’un talus défensif qui, sur le coté le mieux conservé, domine de plus de 11 mètres le fond du fossé. Il est complété tout autour par d'autres petits ouvrages défensifs dépourvus de fossés. L’un d'eux, placé au sud, mesure 3,60 mètres de haut; et un autre, de taille légèrement inférieure, est placé au nord. Deux autres sont également mentionnés : un au nord, au lieu dit Petite Coume, l'autre à l'ouest, au lieu dit Laboy.qui aurait été défait pour y chercher un trésor légendaire. Par ailleurs, la carte de Cassini mentionnait un lieu dit Lesgouarde qui indique peut-être l'existence d'un autre retranchement.
ARJUZANX – Ce siège de la baronnie du Brassenx comportait un
castrum détruit en 1338 et plusieurs mottes. Les derniers restes, dont la tour
médiévale de Carreyre, ont été abattus en 1960 pour l'exploitation d’une mine
de lignite. Celle-ci occupait le centre d’un tertre sensiblement carré
d’environ 37 mètres de coté au dessus d’un vallum marécageux.
A lire : R. ARAMBOUROU – La motte et les tertres d’Arjuzanx dans
Bull Société de Borda 1960.
YGOS - À la sortie du village, en direction Garein, et à une
centaine de mètres avant le carrefour qui mène à Luglon par le quartier de la
Chapelle, tout de suite après un petit pont enjambant un fossé, se trouve le Tuc
d’Auros. Cette motte de quelques mètres de haut et 135 mètres de circonférence
à la base a supporté un château fortifié. Cet ouvrage défensif avec une tour
fut un temps occupé par des « routiers » anglais vivant de rapines. Le célèbre
capitaine La Hire et ses écorcheurs y livrèrent alors une bataille contre ces
occupants.Un autre tuc dit du Castet a été également signalé à proximité
GAROSSE - Situés près de la confluence de plusieurs ruisseaux dont
celui de Hinaout, et sans doute à pro proximité de l’ancienne voie romaine
directe de Bordeaux à Dax, sont les vestiges de la motte du Castet à l’ouest du
bourg. Il est fait mention de la vente en 1274 de cette petite seigneurie et
motte au roi-duc Edouard d’Angleterre.
LE MARENSIN
CASTETS - A 100 mètres du bourg, sur la route de Linxe, et sur la
pointe terminale d’un promontoire escarpé nommé le Tuc des Bécuts dominant le
ruisseau de la Palu, fut établi un oppidum gallo-romain attesté par des restes
de murs antiques. Ce camp triangulaire coupé par un profond fossé comportait
dans son angle un tertre élevé qui aurait été par la suite l’emplacement de la motte
et donjon .de Castet-Bresque
LABOUHEYRE - La motte du castrum d’Herbefaverie défendu jadis par
une double enceinte de murs et fossés a été détruite au milieu du XIXe siècle.
LAHARIE – Plus au sud, sur la même voie des pèlerins, on peut chercher
ce qui reste de la motte du Castrum de Farina déjà signalé ruiné par la carte
de Belleyme, et photographiée par Felix Arnaudin en 1907.
LESPERON - Rien ne subsiste de la motte du château construit par
Amanieu d’Albret et signalé en 1326
comme un repaire de détrousseurs de voyageurs. ……
SOUSTONS – La motte appelée Tuc de la Barre ou Tuc des Anglais, et
anciennement d’Arache, se situe au bord de la route qui mène à Azur. La
situation de ce mamelon à peu près circulaire, autrefois à proximité de l’étang,
pourrait avoir été choisie à l’origine pour commander l’ancienne voie romaine
du littoral, aujourd’hui disparue ou ensevelie, puis le chemin des pèlerins.
D’un diamètre de 65 mètres à sa base et 32 mètres au sommet qui s’élève jusqu’à
13 mètres, elle est implantée à l’extrémité ouest d’un camp dont elle est
séparée par un chemin. Le camp lui-même
s’étend d’est en ouest sur 180 mètres, avec vallum jusqu’à 4 mètres, fossés
d’environ 3 mètres, et basse cour. (Cf. Dompnier
de Sauviac - Chroniques de la Cité et du Diocèse d’Acqs -1873- p 25). Le
Tuc de Pey, situé non loin de la rive
ouest de l’étang, portait encore au début du XXe siècle les restes d’un petit
donjon seigneurial en pierre (Cf. Saint-Jours dans bull Borda 1904)
LE PAYS DE BORN
Aux abords de la voie romaine
littorale reliant Dax à Bordeaux qui devint celle des pèlerins (Camin Arriaou ou Roumiou), et à proximité
de l’ancien port de Mimizan, l’abbé Depart (Mimizan Notice historique- Bull
Société de Borda 1884) comptait une dizaine de vestiges d’un système de défense
organisé autour de l’étang
d’Aureilhan et près de l'embouchure des rivières d'Escource et de Pontenx
SAINT-PAUL-EN BORN-. Le Tuc de Houns est
situé sur la route de l'étang d'Aureilhan., à quelques centaines de
mètres à l’ouest du lieu-dit Loubeyres. En partie submergé, il n'en reste plus que
deux petits mamelons de faible hauteur séparés par un fossé, vestiges d'une
motte castrale médiévale sur laquelle un certain Pierre de Homs fut autorisé
par le roi Henri III d Angleterre en 1255 a édifier une maison forte .pour
défendre le confluent des ruisseaux des Forges et d'Escource.
AUREILHAN - . A l’est du village, se trouvaient les mottes des
lieux-dits Castelnau, Cadet, et Lanty dit Tuc de Rambardine, élevées de cinq ou
six mètres et entourées de fossés
SAINTE-EULALIE-EN’BORN - Au lieu-dit la Guirosse, étaient les Tucs
de Castet.
PONTENX-LES-FORGES - A l’ouest de l’étang de la Forge, se trouve le
Tuc de Sarrazin. Le tuc du Monjat.
BIAS – Il ne reste rien du Puyou du Castet situé près de ce qui
semble avoir été un carrefour de voies
BISCARROSSE - Il est ici des vestiges encore moins visibles, puisque
c’est sous les eaux du lac que se trouve
le site de la Pendelle présentant les restes noyés d’une butte fortifiée sur un
plateau de plus d’un hectare couronné par une enceinte datant de l’age du fer. Un autre site de la même époque avec double
enceinte de palissades, L’Estey du large, se trouve sous les eaux de l’étang de
Sanguinet.
MEZOS – Dans le prolongement de la voie romaine on y remarque
encore Le Tuc du château de Casteja à Mézos.
UZA –Le château actuel d’Uza,, au nord du bourg et de l’étang, à la
confluence de deux ruisseaux, occupe l'emplacement d'une des plus anciennes
forteresses des Landes édifiée par la puissante famille de Montferrand au
sommet d'une butte artificielle déjà occupée par un château attesté dès le
XIIIe siècle comme possession des vicomtes de Tartas. Ce fut une importante
seigneurie aux frontières du pays de Born et du Marensin.
LEVIGNAC – On y cite le Tuc
de la Motte, à 2 kms du bourg.t à 20 mètres au-dessus d’un ruisseau.
Les châteaux de Castéja et Uza
LA VALLEE DE LA LEYRE
SAUGNACQ - A 300 mètres au sud-est de l’église, à la confluence de la
Leyre et du ruisseau de Lagarrabosse, se trouve un ensemble composé de deux
grands,hauts, et mystérieux tertres dits Les Castras, enfouis aujourd’hui dans
la végétation, et inaccessibles.
BELHADE - Le château actuel de Rochefort-Lavie, qui ne date que du
XVIIIe siècle, occupe l'emplacement d'un château plus ancien érigé au XIIIe
siècle sur une motte castrale siège d'une importante seigneurie et la plus
ancienne baronnie des Landes. Le château et le sol d'assiette de l'ancienne
motte féodale sont inscrits au titre des monuments historiques en 2001.
A lire : J-F. MASSIE -L’escarpement encerclé et la motte de
Belhade dans Bull. Société de Borda, 1981.
SORE - A un kilomètre au nord du bourg de Sore, au hameau
nommé « la Ville » situé sur les
hauteurs qui dominent la rive droite de la Petite Leyre, il n rete pas grand
chose du castrum Sorae ou Sora .Ici s'élevait , aux XIIe ou XIIIe siècles, un château disparu qui faisait
partie des plus anciennes possessions des sires d'Albret
A l’ouest du site, un promontoire
qui a gardé le nom de "Lous Castéras", évoque l'implantation vers le
Xe siècle d'une motte castrale utilisant les défenses naturelles des ravins de
la Leyre et des ruisseaux qui l'entourent. On y a distingué un double camp
fortifié dont le plus élevé surplombe un ravin profond qui le sépare de la
Ville et est encore entouré d'un tertre en terre d'une largeur de près de cinq
mètres, en haut duquel on aperçevait encore dans certains endroits un triple
fossé. Le coté nord, endroit le plus faible, semble avoir été protégé par un
fossé ayant jusqu’à 20 mètres de large et deux à trois mètres de profondeur,
dont on peut deviner des traces quelque peu effacées par le temps. Ce ne serait
qu'au XIIe siècle que le seigneur d'Albret aurait été autorisé à construire, ou
reconstruire, un château sur
l'emplacement de ces anciens Castéras, à l’extrême ouest du site. Il reste de
ce passé une porte fortifiée médiévale dite porte des Anglais, vestige d'une
enceinte. Le site originel des Castéras est occupé par une maison de retraite construite au sud de la motte castrale.
D'autres promontoires et camps
voisins protégeant les passages de la Leyre sont aussi évoquée par la tradition
locale aux lieudits Castelsarrazin, sur la rive droite, vers Argelouse, Castet
Merle, plus loin, sur la rive gauche de la Leyre, et Pichouret.
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d'Histoire et d'Archéologie médiévales de l'Institut Ausonius
Université de
Bordeaux Montaigne
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